Elles sont une dizaine en Belgique, émanant des grandes banques traditionnelles ou évoluant de manière indépendante, à se partager un marché très concurrentiel. Pour les côtoyer, il faut montrer patte blanche et surtout apporter une fortune à investir qui dépasse 250.000 euros, voire un million selon l’établissement. L’univers discret et feutré de la banque privée n’a toutefois pas échappé à la réalité des taux bas et négatifs. Au contraire, pour satisfaire au mieux les clients à la recherche d’un rendement minimum, sans pour autant être enclin à prendre plus de risque, banquiers privés et gestionnaires de fortune ont dû transformer leur manière de travailler.