Pour les uns – les patrons – il n’y a là rien d’autre qu’une espèce de paranoïa syndicale. Pour les autres – les syndicats – l’accord du non-marchand de 2017 a valeur exclusive d’avancée sociale à l’avantage du personnel. Entre les deux camps, la ministre en affaires courantes de la Santé publique compte les coups. Elle penche même, une fois n’est pas coutume, en faveur des travailleurs, assurant qu’infirmiers, sages-femmes, kinés, logopèdes, diététiciens – « tout le personnel soignant » en fait – doivent « recevoir la reconnaissance qu’ils méritent ». Dans le lot, elle ajoute d’ailleurs les médecins parmi lesquels certains francophones s’étonneront sans doute d’être tout d’un coup gratifiés d’une telle considération. Mais c’est une autre histoire.