Lorsque nous le retrouvons dans le salon d’un hôtel gantois en marge du Festival du film de Gand, Levan Akin est à la fois enthousiaste et fatigué. La veille, il était aux Etats-Unis, le lendemain, il sera à Paris puis bientôt à Bruxelles notamment.
Depuis sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs cannoise en mai dernier, Et puis nous danserons, son premier long-métrage en Géorgie, rencontre en effet un certain succès. Né en Suède de parents géorgiens, Levan Akin y raconte l’histoire de Merab, jeune danseur au sein de l’Ensemble national géorgien dont le monde et les certitudes vont être bouleversés par l’arrivée du charismatique Irakli, pour qui il va peu à peu éprouver du désir.