Le parti socialiste prend ses responsabilités depuis 100 ans. J’entends évidemment prendre les miennes. » C’est par ces mots que Paul Magnette a commenté mardi soir sa nomination pour déminer la crise institutionnelle qui frappe à nouveau le pays.
Après les informateurs Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, après les préformateurs Rudy Demotte et Geert Bourgeois, voici donc l’informateur Paul Magnette. On notera dans cet intitulé de fonction une forme de retour en arrière. Ses deux prédécesseurs étaient plus proches de la formation d’un gouvernement que lui. Il doit donc entamer des consultations tous azimuts. « On repart à zéro », insiste un négociateur. Et Paul Magnette doit donc explorer, en théorie, deux options. Un gouvernement avec le PS et la N-VA. Et, à défaut, un gouvernement sans les nationalistes.