On savait que Charleroi aurait besoin de temps avec un noyau composé de 75 % de nouveaux joueurs, un nouvel entraîneur et une nouvelle philosophie au sein du club, misant sur quelques jeunes et des joueurs compensant un talent moindre par une mentalité exemplaire tournée vers le collectif. Les premiers mois de travail commencent à payer.
1. Le déclic
La première victoire du Spirou était arrivée un soir où personne, pas même Sam Rotsaert, ne l’attendait contre les Turcs de Karsiyaka et leur effectif d’un autre monde. Depuis Charleroi revit, sans toujours briller, étant parfois dépendant de sa réussite à trois points, mais proposant une énergie exemplaire pour tantôt frôler l’exploit au terme d’une longue course-poursuite au Brussels en FIBA Europe Cup, tantôt ne faire qu’une bouchée de son adversaire (87-56 contre Groningen).