L’UNamur et le Centre d’étude de l’énergie nucléaire de Mol s’apprêtent à envoyer ces animaux microscopiques dans la Station spatiale internationale. Objectif : observer leur réaction à la microgravité et aux radiations cosmiques. Afin de préparer les futurs longs voyages vers la Lune et Mars.
Ils n’ont beau qu’avoir qu’une taille variant entre 50 microns et 3 millimètres, les rotifères n’en sont pas moins des micro-organismes passionnants. « Ce sont bien des animaux », précise le professeur Karine Van Doninck, biologiste à l’UNamur et coordinatrice principale du projet « Rise », pour « Rotifers In SpacE » (« Rotifères dans l’espace »).