Depuis plusieurs jours, le contenu du plan social négocié pendant des mois entre syndicats et direction de Proximus est dévoilé progressivement à l’ensemble des membres du personnel. Et l’accueil n’est pas bon. Ce mercredi matin, le bâtiment du centre régional de l’opérateur télécom qui abrite plus de 500 personnes était paralysé par un piquet de grève. « Le personnel est écœuré », nous indique-t-on sur place. Depuis vendredi dernier, des magasins Proximus débraient aussi spontanément un peu partout en Wallonie et à Bruxelles. Et ce bien qu’il n’y ait eu aucun mot d’ordre syndical. « Nous ne pouvons que comprendre le mouvement de grogne et couvrons automatiquement les actions », a affirmé le secrétaire général de la CGSP Telecom, Laurent Malengreau. « Les tensions sont très vives et nous voulons éviter tout débordement ».