Donald Trump le visage barré d’un grand sourire malade. Boris Johnson le teint blafard et le cheveu vert. Jair Bolsonaro, le bout du nez rouge, les yeux cernés. Et en filigrane, le même homme. Ou plutôt le même personnage : le Joker. D’Instagram à Twitter, des rues de Londres à celles de Beyrouth en passant par les forums plus confidentiels : depuis l’annonce de la sortie du film que lui consacre Todd Phillips, la figure du Joker est partout. Et n’a pas échappé à l’extrême droite qui se la réapproprie, des États-Unis au Royaume-Uni.