Thierry Laureys en est persuadé : « en dehors du transport », le plus gros potentiel de diminution des émissions de gaz à effet de serre, « c’est dans l’isolation du bâti existant qu’il se trouve ». « Et c’est aussi le plus accessible », insiste l’administrateur de la coopérative Corenove. Volontiers critique sur la stratégie développée par la Région wallonne en matière de rénovation énergétique des bâtiments (« elle a accouché d’une souris », tranche-t-il) l’ancien consultant, aujourd’hui pensionné, a fait le pari d’enclencher « une dynamique locale » d’isolation des logements des particuliers en lançant la coopérative en 2018.