Ils sont nés entre les années 60 et la fin des années 70. Si leurs parents ont connu les « Trente Glorieuses » de la croissance industrielle, leurs jeux d’enfants se faisaient déjà dans l’écho des fermetures géantes d’entreprises et d’une guerre froide qui n’arrêtait pas de s’échauffer. Ils ont navigué dans les « Trente Piteuses ». Qu’ils aient émergé ou non des écueils des études supérieures, alors en cours de massification, d’un premier emploi, de la fondation d’une famille, ils se retrouvent souvent dans l’expectative. Ils ont encore leurs parents, qui les appellent à l’aide, alors qu’ils soutiennent encore les études tardives de leurs enfants ou les besoins essentiels des premiers petits-enfants. Ce ne sont pas des baby-boomers, mais des papy-boomers.