Il faut dire les choses comme elles sont : c’est le foutoir. On a fini par en avoir l’habitude, dans le dossier du photovoltaïque wallon. Mais tout indique qu’on est reparti pour un tour. En cause : le tarif « prosumer ». C’est le terme un brin barbare donné à l’augmentation de la facture prévue dès janvier 2020 pour les détenteurs de panneaux solaires.
Pour comprendre le nœud du problème, il faut maîtriser quelques ficelles de la facturation électrique. Pour un ménage « sans panneaux », c’est simple : le tarif de réseau est (quasi) proportionnel à l’électricité prélevée sur ce réseau. En gros : plus un ménage pompe d’électrons, plus il paie.