Ursula von der Leyen a pris ses fonctions à Bruxelles ce week-end et, même d’un point de vue suisse, on ne peut que souhaiter beaucoup de chance et de réussite à la successeure de Jean-Claude Junker à la tête de la Commission européenne. Car sa réussite constituerait également une réussite pour la Suisse, un îlot de stabilité et de prospérité perdu au milieu de cette paisible union d’États. Car l’Europe entre dans une période troublée. Elle est confrontée à une insidieuse perte d’influence et fait face à un environnement de plus en plus hostile.