Oscar, à peine cinquante ans, s’est installé sur la table d’opération. Pas très rassuré à l’idée d’avoir bientôt une sonde métallique microscopique explorer les tréfonds de son cerveau. Mais finalement courageux face à la seule solution pour endiguer l’anévrisme qui s’est formé dans son cerveau et qui, en cas de rupture soudaine, pourrait lui coûter le langage, la mobilité, la mémoire, voire toute la vie. Ce lundi matin, Oscar est le premier patient d’une toute nouvelle salle de neuroangiographie construite au sein de l’hôpital universitaire Erasme (ULB).