Au tout début du XXIe siècle, les Plaisirs d’hiver ont pointé le bout du nez. Un bébé de son temps, qui a compris qu’attirer les touristes développait aussi le tissu économique de la ville. En 2000, soit l’année précédant la première édition, le mois de décembre était parmi les moins fréquentés à Bruxelles en termes de nuitées. Trois ans plus tard, le dernier mois de l’année atteignait le troisième rang. En 2018, à la même période, le taux d’occupation des hôtels a atteint 70 % et presque 95 % la nuit de la Saint-Sylvestre.
Au siècle précédent, en guise de marché de Noël, il fallait se contenter de quelques chalets parsemés sur la Grand-Place et d’une patinoire de guingois. Pas très vendeur pour les tour-opérateurs, même sur l’une des plus belles places du monde...