Bouchez a gagné. Il a désigné ses premiers ministres. Ducarme n’est pas « upgradé ». Dimanche, il pointe ses 40 % et lance aux « barons » : « Ça, c’est moi. Et je ne le dois à aucun d’entre vous. Maintenant, j’entends être respecté. » Lundi, chacun joue l’unité.
Vendredi, Georges-Louis Bouchez a pris les rênes du MR, après une longue et rude campagne. Désormais, les libéraux veulent s’afficher unis, rassemblés derrière leur jeune chef. Prêts à prendre leurs responsabilités en vue de la formation du gouvernement fédéral. Mais entre vendredi soir et mardi, cinq moments clefs se sont joués pour en arriver là.