éclairage
Bien sûr, les critiques les plus acharnés de l’hyperglobalisation capitaliste et financière continuent à voir dans l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) le bras armé du « big business », au détriment des « peuples », particulièrement des plus faibles. Reste que si nombre de règles libre-échangistes cimentées depuis 1995 au sein de l’organisation intergouvernementale sont contestées par une kyrielle d’activistes « altermondialistes », l’alternative immédiate à celles-ci mène droit à la loi de la jungle. Autrement dit : à la loi du plus fort, qui écrase le plus faible, et aux guerres commerciales, potentiellement dévastatrices pour l’économie mondiale.