Les élections britanniques marquent la fin d’un règne, celui du DUP. En remportant la majorité absolue, le parti conservateur de Boris Johnson se détache de l’emprise des unionistes. Depuis 2017, les Tories dépourvus jusque-là d’une majorité solide comptaient sur le soutien du petit parti nord-irlandais mené par Arlène Foster. « Maintenant, le Premier ministre britannique n’a plus besoin du DUP », explique Viviane Gravey, professeur à Queen’s University à Belfast.