Dans un avenir assez proche, la voiture électrique est censée remplacer, en partie du moins, le parc d’autos à moteur thermique, singulièrement dans les grandes villes, minées par la pollution. Ainsi, le nouveau gouvernement bruxellois compte-t-il programmer le bannissement du diesel en 2030 et de l’essence en 2035, par amplification de la zone de basses émissions. Dix à quinze ans, c’est presque demain. Or l’électrique n’a toujours pas réellement décollé. En 2019, seules 8.829 nouvelles voitures de ce type ont été immatriculées en Belgique. Certes, cela représente plus du double par rapport à 2018 (3.648) et du triple comparativement à 2017 (2.713). Mais cela reste une goutte d’eau (1,45 %) au regard du nombre total (550.003) d’autos neuves lancées sur nos routes l’an dernier. A Bruxelles, ce constat fait particulièrement mal.