Le procès des trois médecins poursuivis devant la cour d’assises de Flandre-Orientale, siégeant à Gand, pour « empoisonnement » (assassinat) de Tine Nys, cette jeune femme de 38 ans, qui avait été euthanasiée le 27 avril 2010, est aussi le procès du principe même de l’euthanasie, nonobstant d’éventuelles fautes administratives reprochées au praticien qui avait injecté les produits mortels dans les veines de cette patiente, psychologiquement à bout.
Les avocats de la défense avaient déjà dénoncé l’existence de cette « partie civile qu’est l’Église », dissimulée dans la salle des débats.