Avant d’embarquer dimanche, les candidats au rapatriement avaient été examinés à de multiples reprises par des médecins chinois et français, tandis que les tests se sont poursuivis pendant et après le vol les ramenant en Belgique. Le personnel navigant et accompagnateur a également dû se soumettre à ces examens préventifs.
La ministre De Block a expliqué que tous les passagers portaient des masques et qu’ils étaient tenus à distance raisonnable, pendant toute la durée du vol et de leur transfert. « Malgré cela, une contamination est possible », estime toutefois le professeur Marc Van Ranst. Au demeurant, le fait que la personne testée positivement soit asymptomatique diminue fortement les risques qu’elle ait pu propager le virus, par exemple en toussant ou en éternuant. Son isolement endigue définitivement tout risque de contamination.