Est-ce qu’un masque antivirus est « neutre » ? Est-ce que considéré en dehors de sa dimension sanitaire, il fait ou défait un visage ? Est-ce que couvrant à moitié ce dernier, il modifie les relations entretenues avec celui ou celle qui le porte ? Est-ce que s’il devait se généraliser dans les rues des villes européennes, il ferait peser sur celles-ci une nouvelle « ambiance » ? L’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement finira peut-être par charrier ce genre de questions. Si tel est le cas, la philosophie et les sciences sociales auront peut-être des réponses tangentes à faire valoir dans le prolongement notamment de travaux menés sur le visage…