Avis de tempête à l’Académie des César. Un de plus ! Et cette fois, rien à voir avec la présence ou non de Roman Polanski, nommé à douze reprises avec son film J’accuse. Si l’Académie des César, qui cumule les polémiques, est ébranlée sur ses bases, c’est parce qu’il y a quelque chose de pourri dans les modes de gouvernance de l’Association qui régit les César. Et ce, sur trois points importants : le manque de parité, le manque de transparence des comptes, un conseil d‘administration formé de membres cooptés à vie.