Longtemps, le parlement de Wallonie a semblé avoir une longueur d’avance en matière de participation citoyenne. On lui doit ainsi le décret qui permet les consultations populaires pour des questions d’intérêt régional, l’organisation de deux panels citoyens, la possibilité de participer à la rédaction d’un texte ou encore le droit de pétition.
Mais les Wallons ont été débordés. A l’est, la Communauté germanophone a adopté un décret qui instaure une assemblée de citoyens tirés au sort, une « Bürgerversammlungen » qui émet des recommandations à l’intention des élus. Au nord, la Région de Bruxelles-Capitale s’est offert la possibilité de travailler avec des commissions parlementaires mixtes ou « délibératives » (élus et citoyens) présentées dans nos colonnes comme « une première mondiale. » Il faut encore préciser les modalités du dispositif.