Une fois de plus, les équipes ont dû elles-mêmes prendre leurs responsabilités pour secouer les pruniers. Celui de l’organisateur RCS, incapable de prendre une décision rapide et, surtout, sur le long terme. Celui de l’Union cycliste internationale, incapable de trancher, préférant envoyer un communiqué aux équipes en leur demandant de ne pas loger dans le même hôtel qu’une autre et de ne surtout pas utiliser le même stylo que le prédécesseur à la feuille de signature (authentique) !
Chacune des institutions s’est retranchée derrière la décision sanitaire du gouvernement italien. Aucune n’a posé un avis fort, un choix ferme, par manque de courage, de discernement, parce que les enjeux économiques et les habitudes figées d’un calendrier impossible à détricoter empêchaient une décision exemplaire.