Des détenus qui refusent de retourner en cellule. Des incendies boutés à tout ce qui peut s’enflammer. Pire, deux agents pénitentiaires de Lantin roués violemment de coups de pied alors qu’ils sont au sol. Le week-end a été chaud et mouvementé dans plusieurs prisons du pays. Privés de visites et de loisirs dans des établissements pénitentiaires souvent surpeuplés, les détenus sont à bout. Ils vivent très mal le confinement qui leur est imposé dans des cellules parfois vétustes et sous-équipées. Un cadre de vie dans lequel ils craignent d’être infectés. Ce qu’ils ignorent parfois, c’est que les agents pénitentiaires qui les prennent en charge redoutent aussi la contamination. Pour eux-mêmes et pour les détenus et prévenus. Car depuis le début de la crise, une grande partie des gardiens travaille sans protection. Elles ne vont arriver que cette semaine.