On le sait : le PS dispose d’une « machine de guerre », comme le qualifient souvent les autres partis en parlant de son centre d’études. Alors, le président Paul Magnette a élaboré avec ses équipes un large plan visant, après la gestion des urgences sanitaires liées au coronavirus, à assurer la reprise, la relance et le redéploiement de notre économie. Un plan bien rouge, évidemment, qui ne se veut « pas parfait » ni « une solution à tous les problèmes », mais plutôt « une contribution à un large débat démocratique qu’il faudra avoir avec les partis, la société civile, les partenaires sociaux, les scientifiques. Parce qu’après la crise, ce serait une faute de retourner au business as usual », pour le président du PS. Alors, comme « parti d’opposition soutenant le gouvernement minoritaire », les socialistes livrent 125 propositions pour sortir de la crise par étapes.