Nous sommes dans une tendance baissière mais cette baisse n’est pas abrupte », a résumé mardi le virologue Emmanuel André lors du point presse fédéral. Une manière de dire que le confinement, imposé dans sa première mouture, il y a un mois tout juste, ne produit pas les effets escomptés et espérés. « Nous devons tenir bon, ce sont nos comportements qui déterminent la courbe (celle des hospitalisations en premier lieu, NDLR) et non le contraire », a encouragé Benoît Ramacker, porte-parole du Centre de crise. Au rayon « baume sur le cœur », il y a donc une diminution lente mais constante du nombre d’admissions dans les hôpitaux : alors que la fin du mois de mars et le début d’avril ont été d’une grande virulence – plus de 500 malades entraient chaque jour en clinique –, la baisse se poursuit, 242 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures.