On pensait manquer de lits de soins intensifs ? Sauf grosse surprise, la Belgique ne sera pas confrontée à cette situation… On pensait manquer de personnel hospitalier ? Les efforts surhumains fournis par tous les maillons de la chaîne permettent de passer à travers ce risque… On n’avait pas, par contre – pas au début en tout cas – imaginé un autre scénario : la pénurie de médicaments indispensables pour les traitements en soins intensifs. Le constat est dressé par Philippe Devos, président du syndicat médical Absym. De quoi parle-t-on ? De molécules aux noms barbares, genre Curare, Propofol, Midazolam… Elles permettent, dans les unités de soins intensifs, de relâcher les muscles des patients intubés et de les placer sous anesthésie.