En ville, ils sont les gardiens d’antres aux étagères blanches, où tout semble toujours à sa place. Conserves de raviolis, présentoirs à cigarettes, cacahuètes de marque Colruyt et canettes de Tropico, empilées dans le frigo mitoyen aux Jupiler et des Carapils. En pleine crise sanitaire, les vendeurs des magasins d’alimentation de jour et de nuit sont eux aussi au charbon, en veilleurs de proximité de la crise. Assurant, puisqu’on le leur demande, les « petits dépannages » diurnes ou nocturnes. Parfois malgré eux.