Ce qui se passe sur les marchés pétroliers commence à ressembler à un sauve-qui-peut général. Et plus rien ne semble pouvoir arrêter les forces à l’œuvre : plongeon brutal et inédit de la demande, amputée d’un quart, voire d’un tiers, en à peine quelques semaines en raison du ralentissement de l’activité économique mondiale pour cause de coronavirus, offre surabondante et stocks remplis à ras bord. Tout concourt à donner des allures de folie aux séances boursières.