C’est, dit-on une « grosse grosse pollution » qui est en cours sur plusieurs dizaines de kilomètres de l’Escaut depuis Cambrai et jusqu’en Flandre, soit plusieurs dizaines de kilomètres. Elle a déjà coûté la vie à de nombreux poissons et les services de l’administration wallonne et du contrat de rivière local tentent de sauver ce qui peut l’être.
Le 9 avril dernier, une digue d’un bassin de décantation contenant les eaux de lavage de betteraves s’est rompue, projetant 100.000 mètres cubes d’eau dans le cours du fleuve. La société en cause est la sucrerie Tereos qui se trouve à Escaudoeuvres, à quelques centaines de mètres en aval de Cambrai. La société n’a-t-elle pas averti les autorités françaises ? Celles-ci n’ont-elles pas communiqué avec la Wallonie comme le prévoit pourtant une convention internationale ? Toujours est-il que la pollution n’a été découverte que récemment lorsque de grandes quantités de poissons morts sont remontées à la surface.