Le monde d’après le coronavirus sera aussi celui de la mémoire collective et des traces laissées dans l’Histoire par notre lutte contre la pandémie. Quels souvenirs garderons-nous de ces semaines de confinement et qu’en dirons-nous aux générations futures ? Quelle place cet épisode occupera-t-il dans la ligne du temps du monde et de la Belgique ? Quelles leçons pourrons-nous en tirer pour faire face à de nouvelles alertes ?
Pour répondre à toutes ces questions, il faut documenter la crise sanitaire, en conserver les traces, faire le tri entre l’essentiel et l’anecdotique, tenter de dresser le profil d’un moment inédit. Dès à présent parce que le temps passe vite. En un mot : archiver ! « Les archives sont des sources d’information pour le futur. Il faut les gérer de manière professionnelle afin qu’elles puissent être utiles. Pour permettre un jour à l’Histoire de s’écrire », dit Marie-Laurence Dubois, présidente de l’association des archivistes francophones de Belgique.