Dehors, il n’y a quasi pas un bruit en ce tout début de matinée ensoleillée. « C’est dingue, cela me rappelle le Louvain-la-Neuve d’il y a quarante ans, quand le week-end, tous les étudiants belges rentraient chez eux et qu’il ne restait que quelques étrangers dans une ville presque morte ! », s’exclame Marc Jeanmoye en regardant tous ces kots désertés autour de lui.
Le directeur du Centre sportif de Blocry est venu pousser une pointe jusqu’à la piscine de la cité universitaire pour voir comment se déroulaient les sessions d’entraînement des rares athlètes autorisés à y nager par la Fédération Wallonie-Bruxelles, ceux qui sont reconnus par elle comme « sportifs de haut niveau sous statut » et qui ont donc fait de l’activité physique leur métier. Un « privilège » qui, au départ, a suscité quelques réactions détestables de la part des habitués du coin.