Ce n’est plus un secret pour personne. La crise du coronavirus a mis en évidence à quel point notre économie est fragile, dangereusement dépendante d’usines situées de l’autre côté de la planète, exposée à tous les vents de la globalisation. Avait-on oublié qu’il suffisait qu’un grain de sable vienne s’y perdre pour que toute la machine se mette à tousser ? C’était une évidence. Mais tout à son confort et à ses profits, notre monde a préféré l’oublier. Comme il préfère se voiler la face devant les conséquences éthiques, sociales et environnementales de son modèle de développement.