Cette restructuration est nécessaire de toute urgence pour survivre à la crise actuelle et devenir structurellement rentable à l’avenir », a justifié mardi Dieter Vranckx, le patron de Brussels Airlines, après l’annonce d’un plan qui menace jusqu’à 1.000 emplois au sein de la compagnie, soit 25 % du personnel, et ira de pair avec une réduction de la flotte de 30 %.
L’année avait pourtant bien commencé pour Brussels Airlines, « avec des résultats positifs en termes de nombre de passagers et de revenus », a-t-il relevé. L’entreprise avait en outre prévu une offre d’été substantielle pour compenser une partie de celle perdue à la suite de la faillite du voyagiste Thomas Cook Belgique fin septembre dernier.