Nous sortons progressivement d’une période de confinement tout à fait inédite, qui nous a obligés à modifier nos pratiques et notre mode de vie. Qui a également révélé un certain nombre de fragilités individuelles et collectives – avec la dose de stress que cette mise à nu a engendrée.
Une telle séquence est-elle de nature à changer une génération, voire une société ? Ou bien – « The show must go on » –, tout cela sera-t-il promptement oublié ? Nous avons interrogé le sociologue français Michel Wieviorka, auteur de Pour une démocratie de combat, sorti en mars chez Robert Laffont.
Y aura-t-il un « avant » et « après coronavirus » ?