Les applaudissements sur les balcons, tous les soirs à vingt heures, évidemment ça leur fait chaud au cœur. Comme ces menus offerts par des grands chefs pour leur soutenir le moral. Ou ces petits mots reçus par d’anciens patients qu’ils ont « ressuscités » du Covid-19. Mais pour les soignants français, ça ne suffit pas.
Le gouvernement saura-t-il répondre aux attentes bien plus profondes d’un monde depuis longtemps en crise ? Un « Ségur » de la santé (du nom de la rue où est installé le ministère) s’est ouvert ce lundi. Le genre d’États généraux dont raffole l’Hexagone depuis le Grenelle, la grande concertation sociale, qui avait suivi mai 68.