Portrait
Une opposition en exil. Des observateurs étrangers interdits ou expulsés. Bref, un scrutin à huis clos, qui cependant s’est déroulé dans le calme, avec une impressionnante participation populaire et un déploiement des forces de sécurité tout aussi impressionnant. Dans de telles circonstances, on peut donc dire que c’est sans surprise que le général Evariste Ndayishimye a été proclamé vainqueur, avec 68,72 % des suffrages, du scrutin présidentiel au terme de la triple élection qui s’est déroulée au Burundi le 20 mai.