Le 30 mars dernier, au plus fort de la crise sanitaire, Viktor Orban, Premier ministre hongrois obtient le feu vert du Parlement pour légiférer par ordonnances dans le cadre d’un état d’urgence à durée indéterminée. L’annonce provoque un tollé en Hongrie, de l’extrême droite aux associations de défense des droits humains. Il faudra trois longs jours à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen pour sortir du bois : « Je suis inquiète du fait que certaines mesures vont trop loin. Et je suis particulièrement inquiète de la situation en Hongrie ».