Faute avouée est à moitié pardonnée, dit le dicton. Mais en politique, il est traditionnellement peu suivi : les mea culpa ne sont pas légion.
Pourtant, depuis le début du confinement, la Première ministre Sophie Wilmès a regretté le mauvais timing d’un point presse du Conseil national de sécurité et a promis qu’elle en avait tiré les leçons, le ministre des Affaires étrangères, Philippe Goffin, a présenté ses excuses pour le cafouillage à la frontière franco-belge lors du week-end de la Pentecôte tandis que, ce mercredi, la ministre de la Santé, Maggie De Block, admettait avoir « fait des bêtises » dans la gestion de la crise – précisant aussitôt qu’il n’y a que ceux qui ne travaillent pas qui n’en font pas.
Pour Lieven De Winter, professeur de science politique à la KU Leuven et à l’UCLouvain, les trois cas ne sont pas nécessairement d’égale importance.