La Ville de Bruxelles ne compte pas moins de 350 toitures. Un potentiel qu’elle songe à valoriser de diverses manières. Les idées ne manquent pas : installer des panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques, implanter des toitures vertes favorables à la biodiversité, produire des légumes ou des fruits, ouvrir ces espaces au public dans des quartiers très denses et pauvres en espaces verts, peindre les toits en blanc pour combattre la chaleur estivale…
Mais avant de se lancer dans l’aventure, elle veut mieux connaître la nature de ce patrimoine, ce qu’on pourrait en tirer et comment. « Nous avons donc demandé à des experts de cabinets spécialisés en architecture et en urbanisme d’étudier une sélection de toitures et de nous faire des propositions afin d’établir des critères qui nous permettront de choisir l’action la plus adéquate », indique Benoît Hellings (Ecolo) échevin du Climat de la principale commune de la Région bruxelloise.