Le spectre d’une deuxième vague (qui, d’un virologue à l’autre, passe de peu probable à quasi inéluctable) a poussé les autorités sanitaires à modifier leur dispositif de traçage pour détecter plus rapidement les nouveaux foyers de contamination. Le délai de traitement des informations sera réduit de deux tiers, les personnes non disponibles pourront rappeler elles-mêmes le centre de contact et les traceurs pourront poser davantage de questions sur les circonstances potentielles d’une infection. Des aménagements qui devraient permettre de cartographier les foyers émergents et de contenir la propagation du virus, a argumenté lundi Karine Moykens, présidente du comité interfédéral Testing & Tracing.