Du rouge, des soustractions, des programmes biffés. C’est à ça que ressemble l’analyse informelle réalisée par les experts du Parlement européen sur le prochain budget de l’UE (2021-2027) qu’était venu leur soumettre et défendre Charles Michel, le président du Conseil (au niveau chefs d’Etat et de gouvernement) jeudi matin.
Le budget sur sept ans et le plan de relance européen, cela représente un paquet de 1800 milliards d’euros environ, a fait valoir l’ancien Premier ministre belge. Plus que la Chine, plus que les Etats-Unis, a-t-il ajouté. Cet accord est une première « de plein de façons : c’est la première fois que l’on va emprunter collectivement pour financer les dépenses de l’UE, c’est la première fois qu’il y aura un lien avec l’ambition climatique et c’est la première fois que le budget est directement lié à l’Etat de droit », a-t-il dit.