Journaliste de son état, le Marocain Omar Radi dort depuis le 29 juillet en prison à Casablanca. Chefs d’inculpation : « attentat à la pudeur avec violence et viol » et « réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et d’entreprendre des contacts avec des agents de pays étrangers en vue de nuire à la situation diplomatique du Maroc ». Des crimes qui pourraient lui valoir des dizaines d’années de prison. Mais, dans cette affaire, trop d’éléments à charge… du régime s’accumulent pour qu’on puisse s’accommoder de la version officielle.