Tout au long de la pandémie, la fédération européenne n’a jamais perdu espoir de mener jusqu’à leur terme la Ligue des champions et l’Europa League, brutalement interrompues à la fin de l’hiver au beau milieu de leurs huitièmes de finale. Elle s’est adaptée, au temps de plus en plus restreint. À la contagion trompeusement latente. Entre l’une et l’autre contrainte, l’institution continentale a opté, le 17 juin dernier, pour un format inédit (un match unique à partir des quarts) qui a permis un resserrement de l’agenda (du 12 au 23 août pour la Ligue des champions ; du 10 au 21 août pour l’Europa League) et une concentration des lieux (Lisbonne pour la C1 ; la Ruhr pour la C3). Le souci est évidemment de rationaliser les contrôles anti-covid, mais aussi de réduire au minimum les déplacements des délégations, en sachant que le meilleur vecteur du virus demeure l’homme…