Le 21 juillet, aux petites heures, les 27 s’entendent, après quatre jours de négociation, sur un plan de relance de 750 milliards d’euros, financé par l’endettement de la Commission européenne. Six mois plus tôt, personne n’aurait parié un euro sur une telle éventualité.
Vers la fin du mois de février, les Etats membres ne sont même pas capables de fixer le cadre financier pluriannuel de l’Union – comprenez : le budget européen pour les années 2021 à 2027 – d’une ampleur bien moindre, à peine 160 milliards par an.
Rien ne presse, semble-t-il. On suppose alors que la pandémie épargnera largement l’Europe ; et que ses conséquences socio-économiques ne seront significatives qu’en Chine – et limitées sur le commerce international, essentiellement sous l’effet de la perturbation des chaînes d’approvisionnement.
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