De deux choses l’une : ou l’enseignement s’apprête à vivre une véritable révolution, ou, faute de moyens, de volonté politique ou de consensus social, ce rapport ira s’empoussiérer au rayon des illusions ». Le 20 septembre 1991, notre confrère Pierre Bouillon s’interrogeait dans Le Soir sur l’avenir que le gouvernement de la Communauté française réserverait aux conclusions de la commission chargée d’étudier la réforme des rythmes scolaires. Il s’agissait à l’époque d’organiser l’année autour « d’une alternance de périodes de sept ou huit semaines de cours et de temps de congé de quinze jours. On suggère ainsi deux semaines de congé à la Toussaint (fin octobre), deux autres à la Noël, des vacances d’hiver (fin février) et de printemps (fin avril). Les vacances d’été dureraient sept semaines (au lieu de neuf) et démarreraient le lundi qui suit le 1er juillet ». Il s’agissait aussi de revoir – sans trop y croire – le rythme de la journée.