FAUX
On peut l’affirmer avec assez de certitude aujourd’hui : la crise sanitaire n’aura pas eu la peau de l’extrême droite. C’est en tout cas ce qu’en a conclu Matthijs Rooduijn, professeur de science politique à l’Université d’Amsterdam. L’expert, qui a étudié l’évolution des cotes de popularité de 31 partis européens issus de la droite radicale populiste en se basant sur le « polls of polls » (sondage des sondages) de nos confrères de Politico, vient de publier un rapport. Rooduijn se base sur trois moments clefs pour comprendre l’évolution de l’opinion vis-à-vis de l’extrême droite : juste avant que la crise sanitaire n’éclate (1er mars), juste après la phase la plus sévère de la crise (1er juin), et maintenant (ou du moins, au moment du dernier sondage).