En dix ans, les banques belges ont notifié 74.000 opérations suspectes à la CTIF (Cellule de traitement des informations financières), l’équivalent chez nous du FinCEN américain. Signe que la lutte anti-blanchiment est efficace dans notre pays ? Pas nécessairement. La vigilance contre la circulation d’argent sale commence derrière les portes, difficiles à ouvrir, des départements « compliance » des établissements financiers. Selon leur superviseur, « des lacunes sur le terrain sont encore constatées ».
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