Dimitri Demannez, le boss du Saint-Jazz, avait tout programmé au début de la crise sanitaire. « On était très optimiste, admet-il. On croyait qu’on aurait des conditions d’accueil plus simples. Du coup, j’avais prévu davantage de groupes, surtout belges. Mais voilà, il a fallu un peu déchanter, alléger la programmation, faire des choix. Je voulais surtout des choses inédites. Et il y en a. Malgré tout, je crois que le festival aura de la gueule. »
Avec les contraintes devenues habituelles. A la Jazz Station, en bulles autour des tables, avec masques et distanciation. On demande au public de rester toute la soirée et de ne pas se déplacer pendant et entre les concerts. On pourra boire un coup mais le service se fait à table. Au Botanique, dans l’Orangerie, places assises, distances, etc. « C’est la première soirée réelle au Bota et tout le monde est impatient », souffle Dimitri Demannez.